Évolution future du marché immobilier suisse
Die Einwohnerzahl der Schweiz dürfte bis Mitte der 2030er-Jahre um eine weitere Million ansteigen. Für die Haushalte bedingt das erstmals seit 70 Jahren eine Einschränkung des Wohnkonsums, denn kumuliert fehlen bis dann mindestens 150 000 Wohnungen. Wohnrenditeliegenschaften haben das Potenzial für solide Wertsteigerungen. Verschärfte Mietrechtsregulierungen könnten die Preis-Bonanza jedoch bremsen.
La population résidente permanente de la Suisse franchira la barre des 9 millions d’habitants au cours du premier semestre 2024. La barre « magique » des 10 millions devrait alors être atteinte dès le milieu des années 2030. Ce million supplémentaire devrait établir de nouveaux records : Jamais la population résidente n’a augmenté aussi rapidement. De même, jamais une augmentation d’un million de personnes n’a été aussi fortement motivée par les migrations internationales et n’a été accompagnée d’une activité de construction aussi faible.
Depuis 1955, année où la Suisse comptait 5 millions d’habitants, la création de logements en nombre suffisant et le développement massif des infrastructures de transport ont permis aux loyers d’augmenter beaucoup moins vite que les salaires. Ce qui était vrai au cours des 70 dernières années – baisse des coûts du logement, augmentation de la consommation d’espace par personne et amélioration du confort – devrait désormais appartenir au passé. En effet, en raison de la paralysie de la construction, il manquera probablement au moins 150 000 logements d’ici 2034 pour que la consommation de surface reste stable.
Les prix et les loyers dépassent la croissance des salaires
Les loyers devraient donc augmenter plus rapidement que les revenus au cours des prochaines années. Les loyers proposés pourraient globalement augmenter de 25 à 30 % en termes réels d’ici le milieu des années 2030, soit une évolution comparable à celle observée entre 2002 et 2012. Contrairement à ce qui s’est passé au cours des 70 dernières années, l’évolution des loyers sera probablement plus forte dans les centres que dans les périphéries en raison de l’immigration importante.
Les prix de l’immobilier résidentiel, qu’il s’agisse de maisons individuelles ou d’immeubles, devraient également augmenter plus rapidement que les revenus, dans un contexte d’évolution modérée des taux d’intérêt. D’une part, les emplacements de premier choix restent très demandés en raison de la croissance. D’autre part, la « ceinture » des grands centres s’étendra de plus en plus vers les agglomérations jusqu’ici élargies, ce qui y augmentera également la disposition à payer. L’immobilier résidentiel a donc le potentiel de renouer avec les augmentations de valeur passées, voire de les dépasser.
Un âge d’or sous réserve
Les rêves de plus-values élevées dues à la hausse des loyers pourraient toutefois rapidement s’avérer illusoires. Si la situation de nombreux ménages en matière de logement se détériore, les politiques pourraient peser sur le marché en imposant des réglementations supplémentaires. Dans un tel scénario, l’activité de construction risque d’être encore plus faible et les ménages devraient se rapprocher encore plus les uns des autres. Les perdants à long terme seraient en outre la structure des bâtiments et la durabilité, en raison du manque d’incitations pour des rénovations complètes et énergétiques.