Ralentissement des prix de l'immobilier

août 2022

Incertitudes géopolitiques, problèmes de chaîne d'approvisionnement mondiale, hausse des taux d'intérêt directeurs et craintes de récession - bien que tout cela puisse avoir un impact négatif sur le marché immobilier, l'indice de l'offre immobilière suisse est resté stable en juillet 2022 malgré des perspectives économiques assombries.

Mi-juin, la Banque nationale suisse a relevé son taux directeur de 0,5 point de pourcentage pour la première fois depuis 2007. Par conséquent, la hausse des coûts hypothécaires devrait freiner la demande de logements. En juillet, le Swiss Real Estate Offer Index, qui est compilé par le SMG Swiss Marketplace Group en collaboration avec la société de conseil en immobilier IAZI, montre que les attentes de prix des fournisseurs n'ont pas diminué jusqu'à présent. 0,2% de plus a été demandé pour les maisons unifamiliales que le mois précédent. Les copropriétés ont même été annoncées à des prix supérieurs de 0,7 % en un mois.

Entre autres choses, une immigration nette positive dans toute la Suisse assure une demande stable. Néanmoins, un ralentissement de l'évolution des prix est probable. "Avec l'augmentation des charges d'intérêt et l'augmentation générale des coûts d'entretien et d'investissement, vivre dans sa propre maison devient nettement plus cher", déclare Martin Waeber, directeur général Immobilier, SMG Swiss Marketplace Group. Ainsi, l'achat de maisons unifamiliales ou de copropriétés pourrait devenir moins attrayant.

Les loyers restent stables en juillet
Les prix de location annoncés ont également légèrement augmenté le mois dernier de 0,3 %. Pour l'instant, les frais de location ne pèsent que légèrement plus lourd sur le porte-monnaie des locataires que le mois précédent. Cependant, cela devrait bientôt changer : selon la source d'énergie, les factures de coûts annexes entraîneront des dépenses nettement plus élevées en raison de la hausse des prix du pétrole et du gaz. La situation des investisseurs institutionnels évolue également avec la hausse des taux d'intérêt. En plus de l'immobilier, ils ont maintenant d'autres options d'investissement. La baisse de la demande d'immeubles de placement pourrait entraîner une réduction de l'activité de construction et donc une pénurie de l'offre d'appartements locatifs. Il reste à voir comment les loyers demandés évolueront à long terme

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