La banque lève prudemment l’alerte sur les bulles immobilières
Selon l'étude d'UBS, le risque de bulle sur le marché de l'immobilier résidentiel reste élevé, en particulier dans des villes comme Miami, Tokyo et Zurich. L'indice montre toutefois que le risque est en légère baisse dans de nombreuses villes. Les perspectives économiques vont fortement influencer l'évolution des prix dans les années à venir.
UBS a présenté son édition de cette année du Global Real Estate Bubble Index. Comme l’indique un communiqué, le risque de bulle sur le marché de l’immobilier résidentiel est en légère baisse pour la deuxième année consécutive. Pour son étude, la grande banque zurichoise a examiné la situation immobilière de 25 grandes villes dans le monde. Parmi toutes les villes, Miami, sur la côte est des États-Unis, présente le risque le plus élevé. Tokyo, la capitale japonaise, arrive en deuxième position. Zurich présente également un risque de bulle élevé, bien qu’il y ait eu une baisse significative par rapport à l’année dernière, selon le communiqué. Genève, Los Angeles et Toronto entrent également dans la catégorie « risque élevé ». Parmi les sites concernés par un risque modéré, on trouve notamment Amsterdam, Francfort-sur-le-Main, Munich, Tel-Aviv et Hong Kong. Un risque faible est attendu à Londres, Milan, Paris et Stockholm, ainsi qu’en dehors de l’Europe à New York, San Francisco et São Paolo.
« Les prix réels des logements dans de nombreuses villes ont atteint le creux de la vague. Plus que ces dernières années, les perspectives économiques détermineront la dynamique de l’évolution future des prix », a déclaré Matthias Holzhey, auteur principal de l’étude chez UBS Global Wealth Management, cité dans le communiqué.