Une nouvelle technologie permet d’économiser de l’électricité et d’améliorer l’infrastructure énergétique
Des chercheurs de la Haute école de Lucerne (HSLU) veulent améliorer l'efficacité énergétique dans les bâtiments. Pour ce faire, les données de mesure des ménages doivent être organisées dans des "espaces de données". La HSLU estime le potentiel d'économie à plus de 5 térawattheures d'électricité par an.
Des chercheurs de la HSLU travaillent sur une alternative peu coûteuse aux systèmes de gestion de l’énergie. Des espaces de données doivent prendre en charge l’échange sécurisé de données entre les bâtiments et l’approvisionnement en énergie, explique la HSLU dans un communiqué. L’équipe, dirigée par Christoph Imboden à l’Institut d’innovation et de gestion technologique de la HSLU, travaille en collaboration avec le Centre d’innovation technologique neuchâtelois (CSEM ) et le secteur privé, et bénéficie du soutien de l’Office fédéral de l’énergie via le programme SuisseEnergie.
Selon les estimations des chercheurs, le potentiel d’économie des data rooms peut atteindre 5,32 térawattheures d’électricité par an. « L’utilisation d’un grand nombre de points de mesure différents permet d’améliorer l’efficacité énergétique, la flexibilité et l’utilisation de l’infrastructure énergétique », explique Imboden, cité dans le communiqué. En même temps, contrairement aux systèmes de gestion de l’énergie, les espaces de données ne nécessitent pas de matériel supplémentaire. Les données n’ont pas non plus besoin d’être stockées de manière centralisée. « Cela entraîne d’importantes économies de coûts, une dynamisation du marché et également une réduction de la quantité de données à transférer et à stocker », estime Imboden.
Un premier espace de données mis en place par les chercheurs dans le secteur de l’énergie répond déjà également aux exigences de la protection des données. Mais pour une mise en œuvre à grande échelle, la technologie doit encore être développée et adaptée aux besoins spécifiques de la Suisse.