L'accession à la propriété atteint de nouveaux prix records
Les prix de l'immobilier résidentiel ont atteint de nouveaux sommets malgré la pandémie. Les prix des bureaux n'ont pas encore baissé non plus. Raiffeisen Suisse l'a trouvé dans une étude. Cependant, les auteurs recommandent d'adapter les projets de construction de bureaux à la réalité post-corona.
Les prix des propriétés résidentielles occupées par leurs propriétaires ont atteint de nouveaux sommets fin 2020, informe Raiffeisen Suisse dans un rapport sur l’étude « Immobilier Suisse Q1 / Q2 ». Plus précisément, les analystes du groupe bancaire ont observé une augmentation des prix des maisons unifamiliales de 2,9% et des copropriétés de 3,1% en glissement annuel. Ils s’attendent à ce que les prix de l’accession à la propriété continuent d’augmenter cette année également. Martin Neff, économiste en chef chez Raiffeisen Suisse, est cité dans le communiqué de presse: « Pour les ménages qui respectent les directives d’accessibilité financière et les exigences en matière de capitaux propres, l’achat de la propriété est et restera une décision économiquement judicieuse d’un point de vue purement financier ».
Sur le marché des bureaux, la pandémie n’a pas encore conduit à une baisse des prix non plus, explique l’annonce. «Le test est toujours en avance sur ce marché, car il se caractérise par des contrats de location à long terme et les changements aux modèles de travail flexibles ne se font pas du jour au lendemain», déclare Neff. Dans le cas des projets de construction à venir, cependant, «des questions fondamentales sur l’utilité d’un projet et ses chances dans la réalité post-Corona devraient être posées», recommande l’économiste en chef Raiffeisen.
Dans le marché de niche des communautés résidentielles (GT), cependant, les auteurs de l’étude ont identifié des traces claires de la pandémie. «La demande de chambres en colocation sur ce marché en réaction dynamique s’est vraiment effondrée, comme le montre notre analyse des données de la plus grande plateforme wgzimmer.ch », explique Neff. La proportion de Suisses partageant leur appartement avec un ou plusieurs colocataires est passée de 1,5 à 2,7% en dix ans d’ici 2018.