Une voie naturelle vers une meilleure qualité de vie
Confort, qualité de l'air intérieur et protection contre les influences extérieures sont les trois piliers de la qualité de l'habitat. Les propriétés naturelles du bois soutiennent différents aspects de la qualité de l'habitat. Le bois massif peut être utilisé sans additifs chimiques et combiné avec d'autres matériaux isolants naturels tels que la paille, l'argile, les fibres végétales ou la laine de mouton. C'est pourquoi les personnes pour qui un habitat sain est important optent en particulier pour la construction en bois.
Sensation de chaleur chez l’homme
Le bois peut absorber l’humidité de l’air et la restituer, il agit donc comme un tampon pour les variations d’humidité de l’air. L’homme ne ressent pas en premier lieu la température, mais l’entrée et la sortie de la chaleur. La pierre et le métal isolent mal et extraient rapidement la chaleur de notre corps – ils donnent une sensation de froid. En revanche, le bois isole bien et extrait lentement la chaleur de notre corps – à température de surface égale, il est donc plus chaud au toucher. C’est l’essence même de la valeur U. Plus cette valeur U est faible, moins la chaleur traverse le matériau et plus les coûts de chauffage sont faibles. Les éléments de construction en bois atteignent toujours une valeur U plus faible grâce à l’isolation thermique intégrée dans la couche porteuse.
Isolation thermique efficace en hiver
Afin de conserver l’énergie thermique à l’intérieur en hiver et d’éviter qu’elle ne s’échappe vers l’extérieur, une couche étanche à l’air est appliquée sur la face intérieure des murs extérieurs. Cette couche doit également bloquer le transport de l’humidité de l’intérieur vers l’extérieur afin d’éviter la formation de condensation nuisible dans les murs extérieurs – elle agit donc comme un frein à la diffusion. Le label énergétique Minergie-P exige même un test d’infiltrométrie pour vérifier l’étanchéité à l’air de la maison une fois construite.
Aération optimale des pièces
La méthode la plus efficace pour aérer les pièces est pendant la nuit. Vient ensuite, en hiver, le rayonnement thermique estimé du soleil, qui doit être protégé lors des chaudes journées d’été. Pour les fenêtres, il existe des éléments d’ombrage mobiles ou des vitres à revêtement spécial. La capacité de stockage de la chaleur vient en quatrième position après l’influence des sources de chaleur internes. Pour les bâtiments en bois, elle peut être atteinte avec un double revêtement en plâtre.
Protection efficace contre le bruit
Dans le domaine de la construction, on distingue tout d’abord la physique du bâtiment et l’acoustique des locaux. La physique du bâtiment se concentre sur l’isolation acoustique par les éléments de construction, tandis que l’acoustique des pièces vise à absorber la réverbération par les surfaces afin de rendre la parole ou la musique audibles de manière claire et précise. Les constructions modernes en bois offrent une protection efficace contre les bruits indésirables. Les bruits d’impact provenant des appartements voisins doivent être particulièrement pris en compte, en particulier dans les immeubles collectifs.
Les bruitsaériens et les bruits solidiens en ligne de mire
En acoustique du bâtiment, on distingue les bruits aériens et les bruits solidiens. Le bruit de la rue, par exemple, peut pénétrer dans le logement sous forme de bruit aérien à travers les murs extérieurs. Les bruits d’impact sont une forme de bruit solidien dont il faut tenir compte, en particulier dans les constructions de plafonds. Dans la construction en bois, les constructions à plusieurs parois permettent d’atteindre des valeurs d’isolation acoustique aussi élevées que celles des éléments massifs à une seule paroi, mais avec une masse nettement plus faible. Une construction à plusieurs coques offre une isolation acoustique particulièrement bonne lorsque le couplage des coques est faible. Les facteurs importants sont une masse surfacique des coques suffisamment importante, un espacement important entre les coques, l’absence de résonance des cavités et une liaison élastique des coques avec la structure. Les mesures visant à améliorer l’isolation acoustique des constructions de plafonds en bois comprennent le lestage du plafond brut avec une masse supplémentaire et l’utilisation d’une structure de plancher appropriée avec une chape lourde et une isolation phonique souple. Un faux-plafond suspendu peut également améliorer l’isolation acoustique. Dans la construction en bois, les voies acoustiques secondaires n’ont qu’une faible influence, comme le montrent les études du projet ‘Schallschutz im Holzbau’. Les constructions de plafond optimisées obtiennent de bons résultats aussi bien pour les voies acoustiques secondaires que pour la transmission directe du bruit par le plafond de l’étage. Des mesures simples permettent de réduire les transmissions par trajets secondaires dans les constructions de murs à ossature bois de manière à ce qu’elles soient nettement inférieures à la transmission directe du son par le plafond de l’étage.
Acoustique des pièces dans les logements
Dans les grandes pièces ou les pièces très occupées, il est important de prendre en compte le temps de réverbération pour l’acoustique des pièces. Un temps de réverbération trop long peut nuire au confort. Auparavant, les mesures relatives à l’acoustique des pièces étaient principalement prises dans les bâtiments publics et les bureaux paysagers. Aujourd’hui, les habitations privées font également l’objet d’une attention particulière, car elles présentent également de grands volumes et des surfaces dures réfléchissant le son. Pour obtenir un temps de réverbération optimal, une partie du revêtement de la pièce doit être dotée de panneaux acoustiques. L’acoustique de la pièce peut être améliorée par des panneaux acoustiques sur les plafonds suspendus ou les revêtements muraux. Ceux-ci sont souvent constitués de panneaux de bois traités en surface qui absorbent différentes fréquences grâce à différentes perforations ou fentes.
Protection efficace contre l’électrosmog
La Suisse est de plus en plus imprégnée de rayonnements non ionisants, également connus sous le nom d' »électrosmog ». Dans les zones fortement contaminées, des mesures doivent être prises, quel que soit le type de construction. Les fenêtres peuvent être efficacement protégées par des vitrages thermo-isolants ou des films solaires. Lors de la conception du cadre, il est possible d’insérer en même temps un tissu métallique afin de bloquer ultérieurement à l’intérieur les rayons électromagnétiques des installations électriques de la maison. Comme les rayons électromagnétiques induisent du courant, tous les blindages doivent être reliés à la terre.
Influence sur le climat intérieur
La qualité de l’air dans une pièce dépend principalement de l’utilisation de matériaux peu polluants et d’un renouvellement d’air adéquat. Alors que les odeurs telles que le parfum, le bois d’arolle ou les huiles essentielles sont perçues comme agréables, les odeurs de produits de nettoyage, de fumée de cigarette ou de gaz d’échappement sont désagréables pour l’homme. Les composés organiques volatils sont nombreux et peuvent être nocifs pour l’homme et l’environnement à certaines concentrations. Si une pièce n’est pas suffisamment aérée, les composés organiques volatils peuvent s’accumuler à des concentrations gênantes ou irritantes. La kératine, une substance contenue dans la laine de mouton, agit comme un catalyseur des composés organiques volatils et est aujourd’hui utilisée pour réguler l’humidité et améliorer la qualité de l’air intérieur.