Les maisons individuelles restent très prisées
En Suisse, quatre personnes sur dix souhaiteraient acquérir un bien immobilier. Pour le premier achat, c'est le financement qui pose problème, et pour le second, c'est le manque d'objets adéquats. C'est ce que montre une étude de l'Institut de services financiers de Zoug de la Haute école de Lucerne.
« Le rêve de devenir propriétaire est toujours très répandu parmi la population suisse », écrit la Haute école de Lucerne(HSLU) dans un communiqué. Elle s’appuie pour cela sur la dernière édition de l’étude Retail Banking, réalisée chaque année par l’Institut für Finanzdienstleistungen Zug(IFZ) de la HSLU. Selon cette étude, quatre personnes sur dix en Suisse souhaiteraient acquérir un bien immobilier.
L’IFZ a identifié deux groupes de personnes intéressées par l’immobilier. Dans le premier groupe, ce sont majoritairement des « dreamers » issus des jeunes générations qui cherchent à acquérir leur premier logement. Ils sont surtout confrontés à des problèmes financiers. Dans le second groupe, on trouve majoritairement des membres des générations plus âgées qui disposent déjà de leur propre bien immobilier. Ces « secundo-accédants » ont moins de problèmes financiers que de difficultés à trouver un bien correspondant à leurs besoins actuels. Ces deux groupes ont surtout misé sur les recommandations personnelles et le hasard pour trouver leur logement.
Le taux d’intérêt joue un rôle important pour les personnes à la recherche d’un logement, qu’il s’agisse d’une nouvelle hypothèque ou du renouvellement d’une hypothèque existante. En particulier lors d’une prolongation, ils sont peu enclins à changer de fournisseur d’hypothèque, trois propriétaires immobiliers sur dix la refusant, quel que soit le montant de la différence de taux. « Dans de nombreux cas, la banque habituelle jouit encore d’une grande loyauté, surtout lorsqu’un changement est lié à des obstacles supplémentaires », explique Andreas Dietrich, responsable de l’étude, dans le communiqué.