L'accession à la propriété devient inabordable
Le taux d'accession à la propriété est maintenant en baisse après une augmentation d'une décennie. La raison en est les prix extrêmes et les obstacles réglementaires. Raiffeisen Suisse l'a découvert dans une étude. Les auteurs de l'étude excluent un éclatement de la bulle immobilière.
Notice: Undefined variable: excludeTagsCountForSimpleParser in /home/immoinve/public_html/immoinvest.cyon.site/dev/wp-content/plugins/TooltipProPlus/glossaryFree.php on line 1771
Depuis 1990, le taux d’accession à la propriété n’a cessé d’augmenter. Aujourd’hui, c’est la première fois qu’il recule, écrit Raiffeisen Suisse dans un rapport sur l’étude « Le rêve de vos quatre murs » de Raiffeisen Economic Research. « Les prix de l’immobilier continuent d’augmenter, mais sur un marché complètement sec, les prix extrêmement élevés et les obstacles réglementaires élevés de la grande majorité des Suisses bloquent le rêve de leurs quatre murs », Martin Neff, économiste en chef chez Raiffeisen Suisse, y est cité. « Seuls les prix sont en plein essor sur le marché intérieur aujourd’hui. »
Selon les auteurs de l’étude, la hausse des prix est due, entre autres, à la politique monétaire très expansionniste des banques centrales. Dans le même temps, ils rejettent la spéculation selon laquelle la bulle immobilière va bientôt éclater. « Le niveau des prix en vigueur et la forte dynamique haussière peuvent encore être fondamentalement justifiés et ne sont pas motivés par la spéculation », a déclaré Neff. « Même si le marché intérieur s’est maintenant considérablement élargi, cette bulle n’éclatera pas. »
Les auteurs de l’étude ne s’attendent pas à un relâchement du marché domestique dans un avenir proche. Neff appelle donc à « un débat public ouvert et impartial sur l’avenir de l’accession à la propriété en Suisse ». Selon l’économiste en chef de Raiffeisen Suisse, l’exclusion croissante de larges groupes de la population de l’accession à la propriété « sans une volonté politique forte et l’acceptation de certains risques systémiques et coûts sociétaux » ne peut être rompue.