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Le risque de bulles dans les logements à Zurich est élevé

Zürich, octobre 2021

Francfort, Toronto et Hong Kong arrivent en tête de l'indice mondial de risque de bulle immobilière. Mais UBS considère également que Munich et Zurich sont fortement surévaluées. La grande banque constate également de forts déséquilibres à Genève.

Le risque de bulle mondiale pour les logements a augmenté de 6 % en moyenne dans les grandes villes analysées l’année dernière. Dans toutes les villes analysées, à l’exception de Milan, Paris, New York et San Francisco, les prix des logements ont augmenté, dans cinq villes, même à deux chiffres. L’ampleur potentielle d’une correction des prix a également augmenté. C’est ce que montre l ‘ UBS Global Real Estate Bubble Index 2021 . Cette étude annuelle est préparée par le Chief Investment Office d’ UBS Global Wealth Management .

Le risque actuel d’éclatement de la bulle immobilière est le plus élevé à Francfort, Toronto et Hong Kong. Selon un communiqué de presse détaillé, il existe également des risques élevés à Munich et à Zurich. Vancouver, Stockholm, Amsterdam et Paris sont tout aussi surestimés, tout comme les cinq villes des États-Unis examinées. UBS constate également des déséquilibres majeurs à Genève, Tokyo, Sydney, Londres, Moscou, Tel-Aviv et Singapour.

Madrid, Milan et Varsovie, en revanche, sont toujours bien notés. UBS désigne Dubaï comme le seul marché sous-évalué. Il est aussi le seul à être classé dans une catégorie inférieure à celle de l’an dernier.

Selon UBS, les raisons de la hausse mondiale des prix résident, outre la pandémie corona, dans l’amélioration des conditions de financement. Dans certains cas, même les normes de prêt pour les acheteurs de maison ont été assouplies. En outre, la hausse des taux d’épargne et la croissance des marchés boursiers ont libéré des capitaux propres supplémentaires.

Dans le même temps, les ménages devraient contracter des emprunts de plus en plus importants pour faire face à la hausse des prix. Malgré cela, les niveaux d’endettement et la croissance du crédit sont encore bien en deçà de leurs sommets historiques dans de nombreux pays. UBS ne s’attend donc pas à des perturbations majeures sur les marchés financiers mondiaux pour le moment. Le déplacement de la demande vers les zones non urbaines rend « une longue période de sécheresse pour les marchés du logement urbain » plus probable.

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